Soutenance de thèse de Charlotte Pradinaud, le 25 avril 2018 à 9h00
Thèse soutenue le Mercredi 25 avril 2018 à 9h00, Amphithéâtre 206, Montpellier SupAgro
Charlotte Pradinaud
Considération de la qualité de l’eau et caractérisation de l’eau en tant que ressource en Analyse du Cycle de Vie
- Ecole doctorale : GAIA (Spécialité APAB)
- Montpellier SupAgro
- Directeur de thèse : Ralph K. ROSENBAUM, Irstea
- Co-Directeur de thèse : Guillaume JUNQUA, Ecole des Mines d’Ales
Composition du jury
- Mr Guido SONNEMANN, Professeur, Université de Bordeaux
- Mme Cécile BULLE, Professeure, UQAM
- Ralph K. ROSENBAUM, Directeur ELSA-PACT, Irstea,
- Guillaume JUNQUA, Ecole des Mines d’Ales
- Mr François COLIN, Professeur, SupAgro
- Mr Ywann PENRU, Ingénieur, SUEZ
Résumé :
Maintenir la qualité des ressources en eau est l’un des défis majeurs auxquels la société d’aujourd’hui doit faire face. Il est donc primordial que ce critère soit intégré correctement dans les méthodes d’analyse d’impacts environnementaux, tel que l’Analyse du Cycle de Vie (ACV). Cependant, l’estimation de la qualité de l’eau et la manière dont cette information est utilisée dans les modèles d’évaluation d’impacts soulève un certain nombre de challenges méthodologiques, d’où la problématique de recherche : « Comment considérer la qualité de l’eau dans l’évaluation des impacts de l’utilisation de l’eau en ACV, de l’inventaire aux Aires de Protection ? ». Ce travail de thèse propose dans un premier temps une étude approfondie du rôle et de la nécessité de l’information « qualité de l’eau » dans l’évaluation des impacts de plusieurs type d’utilisation d’eau (usage consommatif, dégradatif et amélioration de la qualité). Cette étude s’applique aux différentes chaines de causalité de manière mécanistique, jusqu’aux trois Aires de Protection (AoP) santé humaine, qualité des écosystèmes et ressources naturelles. Afin d’améliorer la compréhension et la considération des impacts de l’utilisation de l’eau sur l’AoP ressources naturelles, un cadre théorique consensuel élaboré en collaboration avec WULCA (le groupe Water Use in LCA, de l’UNEP-SETAC Life Cycle Initiative) est défini. Ce cadre fournit une base solide pour l’élaboration cohérente de méthodes d’analyse d’impacts, permettant d’évaluer la diminution irréversible de la disponibilité physique de l’eau douce et/ou de son degré d’utilisabilité pour les générations futures. La thèse se conclut par le développement d’un modèle de caractérisation d’impacts de la dégradation des ressources en eau causée par des émissions. Des facteurs de caractérisation sont calculés pour cinq métaux, au niveau midpoint. L’application de ces indicateurs permet d’améliorer l’interprétabilité des résultats concernant les défis futurs liés aux ressources en eau ainsi que les résultats des impacts sur la santé humaine liés aux problèmes de qualité d’eau.