Développement d’une méthodologie intégrant les dynamiques temporelles dans l’évaluation des impacts « eutrophisation » et « écotoxicité » en Analyse de Cycle de Vie (ACV). Application à la différenciation des impacts liés aux rejets quotidiens et accidentels des stations d’épuration

V-These-en-cours

Eva Risch

  • Date de démarrage : Septembre 2014
  • Ecole doctorale : SPSA
  • Université : Montpellier 2
  • Discipline(s) – Spécialité : Génie des procédés
  • Financement : IRSTEA-Projet ANR Chaire Industrielle ELSA-PACT
  • Directeur de thèse : Ralph Rosenbaum et Carole Sinfort
  • Responsable UMR ITAP : Tewfik Sari
  • Axe UMR :  1 – Evaluation environnementale et sociale
  • Projet : ANR Chaire Industrielle ELSA-PACT

Mots-clés : évaluation, impacts « eutrophisation » et « écotoxicité eau-douce », ACV, rejets chroniques et épisodiques, méthodologie

Résumé :

L’enjeu de la thèse est de contribuer au développement méthodologique des analyses d’impact de cycle de vie (AICV) sur les catégories d’eutrophisation et d’écotoxicité d’eau douce en proposant de différencier les émissions selon leur profil d’intensité et de distribution temporelle. En effet, à ce jour les modèles de caractérisation de ces impacts ne tiennent pas compte des dynamiques temporelles d’émissions entre une source de polluant et sa cible. La démarche consistera à coupler cette différenciation temporelle à une différenciation spatiale des sources d’émissions, afin de distinguer les impacts d’une émission localisée, accidentelle (ex : débordement de STEP) de ceux d’une émission diffuse ou non ponctuelle (ex : rejets continus d’une STEP ou lessivage de fertilisants d’une terre agricole). L’application retenue est la différenciation des impacts associés aux rejets quotidiens d’une station et aux rejets ponctuels dans le temps liés par exemple à une surverse de déversoir d’orage.

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