Identification des descripteurs macroscopiques de la dérive pour sa modélisation

V-Soutenance-theseThèse soutenue

Magid Al Heidary

Thèse soutenue Lundi 07 Mars 2016 à 14h
Montpellier SupAgro Amphi 208 (cœur d’école) 2, place Pierre Viala 34060 Montpellier

  • Ecole doctorale : Sciences des Procédés – Sciences des Aliments (SPSA)
  • Université :   Montpellier SupAgro – Université Montpellier II
  • Discipline(s) :   Automatique ;  Génie des procédés ;  Hydraulique
  • Directeur de thèse :  Carole Sinfort
  • Responsable : Jean-Paul Douzals
  • Financement :  Bourse de l’Ambassade de France en IRAQ / Campus France (EGIDE)
  • Date de démarrage : Novembre 2012

Mots-clés : Dérive de pulvérisation, buses, soufflerie, temps de vol

Résumé : 

La dérive de pulvérisation peut être mesurée au champ ou en soufflerie. Paradoxalement, les tests au champ sont sujets à de grandes variations dues aux conditions atmosphériques mais peuvent être plus facilement réalisés contrairement aux tests en soufflerie. Ainsi les principaux modèles de dérive sont basés sur des mesures au champ alors que peu de modèles s’inspirent de mesures en soufflerie. L’objectif de ce travail a été de définir un ou des descripteurs de la dérive sur la base de l’analyse de courbes de dépôts obtenues dans la soufflerie d’IRSTEA Montpellier. Par rapport aux souffleries existantes, un protocole d’exposition de longue durée a été utilisé avec une forte densité d’échantillonnage. Un plan expérimental comprenant 99 modalités a été réalisé en prenant compte 3 différents types de buses (FF, AI, AI Twin jet), 3 différentes hauteurs de rampe de 40 à 80cm, différentes positions de rampe (frontale, latérale et angles intermédiaires) et 3 différentes vitesses de vent entre 2 et 7.5m s-1. Les résultats ont montré que le taux de dérive à 5m sous le vent (DR5) correspond au descripteur le plus robuste si l’on tient compte du large spectre de paramètres et de réglages. Des modèles de premier ordre ont été définis pour l’expression de l’effet de la vitesse du vent ainsi que de la hauteur de rampe selon le temps de vol des gouttes (ToF). Ainsi il est possible de comparer des résultats issus de conditions expérimentales différentes et de simuler l’effet de la vitesse du vent et la hauteur de la rampe pour un type donné de buse. Des mesures in situ de taille de gouttes ont confirmé la pertinence du temps de vol comme base de l’expression des résultats.

Jury de thèse :

  • Marie-France Destain, Prof., Université de Liège, Rapportrice
  • Christelle Gée, Prof.,  AgroSup / Dijon, Rapportrice
  • Gilles Belaud, Prof.,  SupAgro /  Montpellier, Examinateur
  • Santiago Planas de Marti, Prof., ETSEA/Lleida, Examinateur
  • Carole Sinfort, Prof.,  SupAgro / Montpellier, Directrice
  • Jean-Paul Douzals,  IR / IRSTEA-Montpellier, Co-directeur
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