Projet Optiban – Optimisation des traitements aériens et recherche de méthodes alternatives

Projet terminé

© Cemagref Martinique Optiban : le prototype de la machine permettant le traitement terrestre des bananiers : un bras articulé vient positionner le produit à l'endroit adéquat, au sommet du bananier, sans en répandre ailleurs dans l'environnement.

 

Résumé :

La lutte contre les cercosporioses jaune et noire du bananier aux Antilles se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux enjeux. En effet, ces maladies fongiques sont essentiellement traitées par pulvérisation aérienne qui est soumise à deux exigences réglementaires : le respect des zones tampons de 50 mètres autour d’éléments à protéger ; l’interdiction de la pulvérisation aérienne des cultures prévue par la directive-cadre européenne
concernant les pesticides, sauf dérogation sous réserve de conditions bien encadrées. C’est dans ce contexte que le projet OptiBan a été confié en 2008 au Cemagref par la Direction Générale de l’Alimentation du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et de l’Union des Producteurs de Bananes de Martinique et Guadeloupe (UGPBAN).
Un des objectifs de ce projet a été dans un premier temps d’évaluer les modes de traitement aérien, de voir les possibilités d’amélioration des systèmes de pulvérisation utilisés sur hélicoptère et avion pour limiter la dérive et de doter chaque appareil d’un système de traçabilité des traitements pour aider d’une part les pilotes dans leur mission et pour permettre à la SPV de vérifier que les traitements ont bien été effectués en minimisant les risques sanitaires et environnementaux (respect des zones d’interdiction de traitement aérien « ZITA »)
Le deuxième objectif est de développer un système de traitement terrestre à partir de produits existants. Aprés sélection de porteurs existants pouvant évoluer en forte pente et dévers au milieu des bananeraies le projet a consisté à concevoir et à tester  un système de pulvérisation qui pourrait être utilisé afin de se substituer aux traitements aériens et de répondre aux exigences réglementaires et aux attentes des professionnels. Dans le cas où aucune solution satisfaisante ne serait dégagée, charge au Cemagref de proposer des solutions innovantes.  La sécurité homme/machine et homme /produit fait bien entendu partie intégrante de ce projet, que la solution soit aérienne ou terrestre. L’ensemble des résultats d’essais sera analysé et permettra de préconiser les meilleurs technologies et pratiques qui pourront combiner les différentes solutions évaluées dans le projet.

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